Un incubateur d’entreprises ou un accélérateur de startup est une structure d’accompagnement de projets de création d’entreprise.

Les incubateurs peuvent se différencier entre eux par les services qu’ils proposent, leur caractère lucratif ou non, ou le type de projets qu’ils ciblent (santé, sport, développement durable, agro-alimentaire, numérique…).

Les incubateurs peuvent être hébergés par différentes structures :

• le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces incubateurs publics accompagnent les start-up en lien avec la recherche publique. Leur mission première est de favoriser l’émergence et la concrétisation de projets de création d’entreprises innovantes valorisant les compétences et les résultats des laboratoires des établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur. Ils ont l’avantage de ne pas exiger de participation financière de la part des entrepreneurs et ont une grande indépendance dans les projets qu’ils incubent. Ces incubateurs peuvent proposer des locaux, un accompagnement et le financement de prestations extérieures telles qu’une étude de marché ou le dépôt d’un brevet, généralement sur le principe d’une avance remboursable en cas de succès.
• les grandes écoles d’ingénieur et de commerce. Centrale, Polytechnique, HEC, notamment, proposent des services d’incubation. Il n’y a pas de règle générale pour intégrer ces structures.
• l’Union européenne. Au sein du Centre européen d’entreprises et d’innovation, des incubateurs accueillent des projets innovants.
• des entreprises. Dans une stratégie de diversification, certains grands groupes industriels proposent leurs propres services d’incubation.
• les collectivités locales comme les régions, les métropoles ou les départements.

Depuis 2010, les Incubateurs de l’Enseignement Supérieur sont représentés par une association nationale IES ! qui assure la formation des responsables d’incubateur et mutualise l’accès à des outils de gestion et de développement.

À la différence des incubateurs d’entreprise, les accélérateurs de Start Up sont très sélectifs. Le pourcentage d’acceptation pour les jeunes entreprises est très faible. Il faut généralement un capital d’amorçage en échange d’une part de capital. À la différence des incubateurs, les accélérateurs fixent des délais d’atteinte des objectifs, ce qui signifie qu’ils peuvent évincer une Start Up qui n’a pas obtenu un résultat jugé concret dans les délais.

Des formations, des conseils sont mis à disposition, mais surtout du mentorat très intensif. Il se termine par un « demoday » qui correspond à la présentation de la startup aux investisseurs.

S’orienter vers un accélérateur connu permet de bénéficier de sa reconnaissance et faciliter son développement rapide.